18 juillet 2022

Comment la qualité de l’air intérieur affecte-t-elle votre santé ?

Et si on vous disait que l’air de votre maison est parfois plus pollué que l’air que vous respirez dans la rue ?
En effet, il existe plusieurs substances naturelles ou chimiques capables d’agresser nos appareils respiratoires. Produits ménagers, mauvaise ou absence de ventilation, tabac ….etc ; Aujourd’hui, la pollution de l’air intérieur est reconnue comme un vrai enjeu de santé publique.
Découvrons ensemble, ce récapitulatif de ce qui agresse notre souffle quotidiennement ainsi que les bons gestes à adopter pour conserver une maison saine.

LES SOURCES DE LA POLLUTION DE L’AIR DANS UNE MAISON

Les espaces clos sont un environnement propice pour la multiplication des impuretés qui polluent l’air :

  • Les filtres contaminés se trouvant dans les appareils ménagers.
  • Les nettoyants et les produits domestiques : produits d’hygiène, aliments cuisinés, imprimantes …etc.
  • Les produits d’ambiances : les bâtons d’encens, les bougies parfumées ou les sprays.
  • Les matériaux de construction et les matériaux utilisés lors des travaux de bricolage : peintures, solvants, produits de débouchage.
  • Certains polluants chimiques : monoxyde de carbone, gaz d’échappement, fumée de tabac ou encore le radon; un gaz radioactif naturellement présent dans les roches des régions aux sous-sols volcaniques ou granitiques

Enfin, sachez qu’un taux d’humidité trop élevé peut être un vecteur important de pollution de l’air. Il s’agit en effet d’une source indirecte, car la vapeur d’eau n’est pas un polluant en soi. En revanche, une condensation excessive et mal évacuée est propice à la prolifération de moisissures et d’acariens.

QUELS SONT LES RISQUES ?

Les risques de l’exposition à ces polluants domestiques sont variés d’une personne à l’autre en fonction de l’âge, de l’état physique, ou du mode de vie. L’impact de la qualité de l’air intérieur sur notre santé peut se manifester sous différentes formes. Par exemple, cela peut se traduire par une simple baisse d’énergie ou une fatigue chronique, et dans les cas extrêmes aller jusqu’au développement de maladies respiratoires. Dans les cas les plus graves, des décès peuvent avoir lieu, notamment lors d’une intoxication au monoxyde de carbone. Les allergènes (acariens, pollens, poils d’animaux) donnent lieu à des symptômes bien connus au public, tels que la gêne respiratoire, l’asthme, la rhinite ou le picotement des yeux.

Les COV (composés organiques volatils) ont des conséquences très variables. Ils peuvent être responsables d’une diminution de la capacité respiratoire, l’irritation des muqueuses (gorge et yeux), ou encore déclencher des crises d’allergies ou d’asthmes. Certaines particules présentes dans les COV, tel que le benzène ou le formaldéhyde peuvent également avoir des effets cancérigènes.

Une forte exposition au radon, qui ne concerne que certaines régions de la métropole, induit le risque de développement du cancer du poumon. En France, cela représente la deuxième cause de ce type de cancer après le tabac. Enfin, l’inhalation des spores contenues dans les moisissures en cas de problème d’humidité peut provoquer diverses répercussions, telles que : maladies respiratoires de type ORL (bronchite, rhinite, etc.), maux de tête, fièvre, écoulements nasaux, ou aggravation des rhumatismes ou de l’arthrose.

LES GESTES À ADOPTER POUR RÉDUIRE LES RISQUES SUR VOTRE SANTÉ :

Tout d’abord, veillez à aérer tous les jours chaque pièce pendant au moins 10 minutes. Accompagnez également ce geste aux activités domestiques susceptibles de générer davantage de polluants. Par exemple, si vous bricolez à la maison, pensez à aérer.
De même, voici quelques conseils à appliquer afin d’assainir l’air de votre logement :

  • Fumez à l’extérieur du logement ;
  • Si vous résidez dans un département exposé au radon : mesurer la présence de ce gaz à l’aide d’un dosimètre ;
  • Pensez à entretenir annuellement tous les appareils susceptibles de dégager du monoxyde décarbone ;
  • Refermez systématiquement les récipients contenant des produits chimiques après utilisation ;
  • Limitez le recours aux produits ménagers de synthèse et aux parfums d’ambiance ;
  • Veillez à dépoussiérer et à aspirer régulièrement le sol si vous possédez un animal de compagnie.

Enfin, pensez à faire vérifier chaque année votre système de ventilation, de préférence avant le début de l’hiver.

AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR GRÂCE À LA VPH

La meilleure solution pour améliorer durablement la qualité de l’air intérieur consiste à s’équiper d’un système de ventilation performant. Grâce à sa technologie de pointe, la VPH purifie l’air de votre patrimoine immobilier grâce à son filtre à particules classe G4.
À l’inverse de la VMC simple-flux, qui fonctionne par aspiration, la VPH capte l’air extérieur, le nettoie, puis le redistribue au sein de votre logement. Ce fonctionnement va produire une pression élevée qui va expulser l’air pollué vers l’extérieur. Une circulation permanente se déclenche alors, pour permettre de réduire au maximum l’impact de la qualité de l’air sur la santé.
Pour de meilleurs résultats, n’oubliez pas que ce système agit toujours de pair avec les gestes quotidiens présentés dans cet article.

 

Désormais, vous êtes avertis sur les répercussions de la qualité d’air sur votre santé ainsi que les gestes à adopter pour maintenir chez vous un air propre. Si vous souhaitez en savoir davantage sur le fonctionnement de la VPH, n’hésitez pas à nous consulter et à demander un diagnostic qualité air intérieur (QAI) gratuit.

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