La décarbonisation des bâtiments, c’est pour bientôt !
Les représentants des pays du G7 (l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni) se sont réunis à Berlin pour décider des nouveaux objectifs concernant la transition énergétique : parmi eux figurent la sortie totale du charbon ou encore la décarbonation de la majorité de leur électricité d’ici à 2035.
D’autres sujets ont également été abordés, notamment la “triple crise globale” : le réchauffement climatique, l’érosion de la biodiversité et la pollution. Par ailleurs, les 7 nations ont échangé sur la dépendance aux ressources russes dans un contexte de guerre en Ukraine, ce qui explique l’importance de cette réunion et la nécessité de trouver des solutions au niveau mondial.
A l’issue de ces 2 jours, un consensus sans précédent a été validé entre les ministres du Climat et de l’Énergie de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni. Cet accord s’est concrétisé autour de différents engagements en faveur de la décarbonation de la société :
- Accélérer la sortie mondiale du charbon.
- Accroître “de manière drastique » le recours aux énergies renouvelables, et plus précisément pour le chauffage ou les transports.
- Suspendre les investissements publics directs dans les énergies fossiles — charbon, pétrole, gaz — d’ici à la fin de l’année (sauf si les projets concernés préconisent des techniques de capture du carbone).
Concernant le secteur du bâtiment, le G7 souhaite favoriser la promulgation de normes de performance pour les bâtiments déjà existants (notamment la loi Climat et résilience votée à l’été 2021, qui comporte des interdictions progressives de location pour les logements les plus énergivores).
Le G7 a également préconisé le renforcement des soutiens financiers nationaux aux systèmes de chauffage et de refroidissements écoresponsables, comme les pompes à chaleur.
Comme expliqué par le communiqué du G7, le but de ces actions est de “s’éloigner des énergies polluantes et notamment de l’installation de nouvelles chaudières à combustible fossile”.
Une première étape d’échange et de concrétisation est validée, il demeure désormais à voir comment ces différents engagements seront concrétisés par chacun des 7 pays.